Marseille a été secouée ce week-end par une nouvelle fusillade liée au trafic de drogue : un homme de 22 ans a été tué et un autre blessé, portant à 18 le nombre de victimes depuis le début de l’année.
Pour Fabrice Rizzoli, spécialiste de la grande criminalité, cet épisode n’indique pas une impuissance de l’État. Il souligne la mise en place récente du parquet national anti-criminalité, lancé début janvier pour renforcer la lutte contre ce type de violences. Cependant, il pointe un problème structurel : alors que 31 magistrats étaient prévus initialement pour cette unité, seuls 17 seront finalement disponibles, ce qui pourrait limiter l’efficacité de l’institution face au trafic de drogue à Marseille. Fabrice Rizzoli alerte ainsi sur le double défi auquel est confrontée la lutte contre le trafic : l’organisation judiciaire existe, mais ses moyens humains restent insuffisants pour répondre pleinement aux enjeux locaux.
Parquet national anti-criminalité : "On risque d’avoir un problème de moyens"
RMC – information en direct —
