Après plus d'une dizaine d'attaques mortelles, la police japonaise désormais autorisée à abattre des ours

Treize morts et plus de 100 blessés depuis avril. C’est l’hécatombe que connaît le Japon après des attaques d'ours qui contraignent les autorités à réagir. Et la police va recevoir des armes spéciales pour stopper et réguler ces bêtes sauvages, dont l'habitat est bouleversé par le changement climatique. A la suite de la multiplication des attaques d’ours sur l’île de Honshu, île principale du pays, le Japon a révisé jeudi sa réglementation. La police antiémeutes a été déployée et autorisée à abattre des ours à l'aide de fusils, les pistolets habituellement portés par les policiers n’étant pas assez puissants pour tuer un ours. Avec treize morts, le pays affiche déjà un bilan deux fois plus lourd qu'en 2024. Les policiers et leurs nouvelles armes seront mis en place dans les départements d'Akita et Iwate (Nord-est) où la plupart des attaques ont eu lieu, a déclaré l'Agence nationale de police. Ils ...