Chaque année, des centaines d'Antillais quittent leur île pour se faire soigner dans l'Hexagone, un phénomène que les autorités de santé appellent le "taux de fuite". Une décision rarement prise à la légère, entre perte de repères et quête de soins jugés plus sûrs.
En cette fin d'octobre rose, Joëlle Fanny, 44 ans, s'apprête à quitter la Martinique pour subir une nouvelle opération du sein, cette fois à l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif, dans le Val-de-Marne.
"Ce n'est pas un caprice": quand les Antillais partent se faire soigner dans l'Hexagone
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