Au Japon, faire son deuil avec le “téléphone du vent”
Courrier International —
En 2010, le Japonais Itaru Sasaki a eu l’idée d’installer une vieille cabine téléphonique dans son jardin. Une cabine reliée à rien, mais dans laquelle il a parlé pendant des heures à une proche décédée, une sorte “de confessionnal où l’on peut déverser ce qu’on a sur le cœur”, raconte un journaliste de “The Observer”. Après le tsunami de 2011, des foules ont afflué et le modèle s’est même exporté.