Djibouti: trente ans après, la vérité sur la mort du juge Borrel face au secret défense
RFI – Monde —

Des assassinats de magistrats français depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n’y en a eu que trois. Le juge Renaud le 3 juillet 1975 à Lyon, le juge Michel le 21 octobre 1981 à Marseille, et le juge Borrel le 18 octobre 1995 à Djibouti. Et c’est sans doute ce dernier crime qui reste le plus mystérieux. Trente ans après, le mobile reste incertain et personne n’est mis en examen. Va-t-on vers un non-lieu ? Pour Élisabeth Borrel, la veuve du juge assassiné, qui est elle-même magistrate – aujourd’hui à la retraite – et pour ses deux fils, il n’en est pas question.  « Le dossier criminel est au point mort, mais il est toujours en cours », précise cette veuve courage, qui a déjà remporté une victoire capitale.
 
       
             
             
             
             
             
             
             
             
             
             
            